Il existe probablement des milliers de stratégies pour réussir à échouer. Pour ceux qui souhaitent y parvenir, en voici quelques unes parmi les plus courantes. Pour ceux qui souhaitent réussir à inverser les processus destructifs, il leur suffira d’éviter ou d’inverser ces comportements.
Les 3 règles
Paul Watzlawik, afin d’être sûr de réussir à échouer, estime qu’il faut absolument tout mettre en œuvre pour contrecarrer nos objectifs personnels de vie. Il énonce les 3 règles à respecter et qui sont les suivantes :
Règle 1 : s’appliquer à énoncer des objectifs de manière négative, dans le style « je ne veux pas… je ne veux plus » ou lieu d’exprimer ce que l’on souhaite vraiment.
Règle 2 : poursuivre un objectif qui vous procure des sensations négatives, insignifiantes ou trop floues.
Règle 3 : se concentrer sur un objectif qui vous apportera davantage de complications que de satisfaction.
Un peu de PNL
Découlant des présupposés de la programmation neuro-linguisitique, il m’a paru judicieux de relever quelques attitudes ou visions personnelles du monde, susceptibles de parasiter toute forme de sérénité.
Se sentir coupable du comportement des autres
Quel que soit le comportement des autres à notre égard, ils en possèdent l’entière responsabilité. Même si l’une de mes paroles ou l’un de mes actes peut être déclencheurs d’un comportement négatif de mon interlocuteur, je ne suis en aucun cas responsable. Il a choisi seul son mode de réaction. Et derrière son type de réaction, il y a une intention positive pour lui-même. Ainsi, une personne qui choisit d’être agressive dans ses réponses peut, par exemple, être en train de gérer ses propres peurs ou tenter de se protéger. Ceci ne veut pas pour autant dire que je dois accepter son comportement, qui peut s’avérer destructif pour moi-même.
Se laisser envahir pas un échec
L’échec est une réussite qui tarde à venir. Il ne constitue pas un but en soi. Echouer cela veut dire qu’il convient que je prenne en considération cette déception, afin de déterminer ce qu’elle m’enseigne, pour pouvoir rectifier mes choix et mes stratégies de telle sorte que je puisse parvenir à la réussite que je souhaite atteindre.
S’obstiner dans la difficulté
Lorsque ce que je fais n’apporte résolument pas le succès escompté, il ne sert à rien de s’obstiner dans la même direction. Devant une difficulté si je fais davantage de la même chose j’obtiendrai davantage du même résultat négatif. La saine réflexion consiste à plutôt se demander ce que je dois changer : comment puis-je faire différemment pour parvenir au résultat positif escompté ?
Se sentir incapable/incompétent
Chacun ne se choisit que des difficultés pour lesquelles il possède les compétences nécessaires à les surmonter. Il est en chacun des capacités qui ne demandent qu’à être conscientisées pour devenir opérationnelles. Comme le disait Mandela « notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur (…), c’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus ».