Archive pour juin, 2013

Ficher sa vie en l’air : quelques astuces

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 27 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Il existe probablement des milliers de stratégies pour réussir à échouer. Pour ceux qui souhaitent y parvenir, en voici quelques unes parmi les plus courantes. Pour ceux qui souhaitent réussir à inverser les processus destructifs, il leur suffira d’éviter ou d’inverser ces comportements.

Les 3 règles
Paul Watzlawik, afin d’être sûr de réussir à échouer, estime qu’il faut absolument tout mettre en œuvre pour contrecarrer nos objectifs personnels de vie. Il énonce les 3 règles à respecter et qui sont les suivantes :

Règle 1 : s’appliquer à énoncer des objectifs de manière négative, dans le style « je ne veux pas… je ne veux plus » ou lieu d’exprimer ce que l’on souhaite vraiment.
Règle 2 : poursuivre un objectif qui vous procure des sensations négatives, insignifiantes ou trop floues.
Règle 3 : se concentrer sur un objectif qui vous apportera davantage de complications que de satisfaction.

Un peu de PNL
Découlant des présupposés de la programmation neuro-linguisitique, il m’a paru judicieux de relever quelques attitudes ou visions personnelles du monde, susceptibles de parasiter toute forme de sérénité.

Se sentir coupable du comportement des autres
Quel que soit le comportement des autres à notre égard, ils en possèdent l’entière responsabilité. Même si l’une de mes paroles ou l’un de mes actes peut être déclencheurs d’un comportement négatif de mon interlocuteur, je ne suis en aucun cas responsable. Il a choisi seul son mode de réaction. Et derrière son type de réaction, il y a une intention positive pour lui-même. Ainsi, une personne qui choisit d’être agressive dans ses réponses peut, par exemple, être en train de gérer ses propres peurs ou tenter de se protéger. Ceci ne veut pas pour autant dire que je dois accepter son comportement, qui peut s’avérer destructif pour moi-même.

Se laisser envahir pas un échec
L’échec est une réussite qui tarde à venir. Il ne constitue pas un but en soi. Echouer cela veut dire qu’il convient que je prenne en considération cette déception, afin de déterminer ce qu’elle m’enseigne, pour pouvoir rectifier mes choix et mes stratégies de telle sorte que je puisse parvenir à la réussite que je souhaite atteindre.

S’obstiner dans la difficulté
Lorsque ce que je fais n’apporte résolument pas le succès escompté, il ne sert à rien de s’obstiner dans la même direction. Devant une difficulté si je fais davantage de la même chose j’obtiendrai davantage du même résultat négatif. La saine réflexion consiste à plutôt se demander ce que je dois changer : comment puis-je faire différemment pour parvenir au résultat positif escompté ?

Se sentir incapable/incompétent
Chacun ne se choisit que des difficultés pour lesquelles il possède les compétences nécessaires à les surmonter. Il est en chacun des capacités qui ne demandent qu’à être conscientisées pour devenir opérationnelles. Comme le disait Mandela « notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur (…), c’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus ».

Et vous, comment voyez-vous le monde ?

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Couple, Management, Organisation, Personnalités with tags , , , , , , , , , on 17 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Selon Bryan P. Hall, il existe 7 niveaux humains distincts de façons de percevoir le monde. Situer le niveau dans lequel un individu évolue favorise l’accès à la compréhension de son fonctionnement, de ses choix et de ses objectifs. Au sein d’un couple ou en présence d’un groupe, cela permet de comprendre une partie de l’origine des difficultés relationnelles et de collaboration.

Les niveaux sont répertoriés ci-dessous de manière succincte et dans un ordre de croissance, en partant du plus bas au plus élevé.

Monde 1
A ce niveau, le monde est perçu comme une menace. La personne a surtout besoin de se préoccuper de son bien-être physique et matériel. L’objectif est la survie biologique.

Monde 2
A ce niveau, le monde tourne autour d’un besoin de sécurité clanique. La personne a surtout besoin de se préoccuper du contrôle de l’environnement. L’objectif est l’appartenance.

Monde 3
A ce niveau, le monde est perçu comme une difficulté avec laquelle il faut composer. La personne a surtout besoin de se préoccuper de rencontrer l’adhésion de ceux qui le contrôle. L’objectif est gagner sa vie et bénéficier d’une éducation correcte.

Monde 4
A ce niveau, le monde est perçu comme un modèle à remettre en cause, incertain et relatif. La personne a surtout besoin de se préoccuper d’y trouver sa place. L’objectif est la réalisation de soi.

Monde 5
A ce niveau, notre monde est tel que nous le créons individuellement. La personne a surtout besoin de se préoccuper du facteur humain. L’objectif est la transformation de ce qui existe.

Monde 6
A ce niveau, le monde est perçu comme un cadeau. La personne a surtout besoin de s’y impliquer de façon adéquate et responsable. L’objectif est la contemplation et la sagesse.

Monde 7
A ce niveau, le monde est perçu comme un mystère. La personne a surtout besoin de se préoccuper de la vocation globale du monde. L’objectif est une forme de simplicité, qui pourrait impliquer une forme de dépersonnalisation.

La croissance individuelle passe par la détermination des compétences à acquérir pour atteindre un niveau supérieur. Il est à noter que les fonctionnements des milieux, tels que l’environnement familial, social ou professionnel, ont un impact sur les comportements des individus qui s’y trouvent, en fonction du monde dans lequel le système se situe. Certaines personnes peuvent évoluer en étant à cheval sur deux mondes, notamment lorsqu’elles ne parviennent pas à déceler les moyens utiles et nécessaires qui lui permettraient d’évoluer.
Enfin, bien que toute évolution puisse paraître comme souhaitable, le monde n° 7 semble présenter l’ambivalence entre une forme de vision transcendantale et le risque d’autoritarisme, d’unilatéralité, à l’image du fonctionnement de tout prophète.

Déconnecter pendant les vacances

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 11 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Le moment des vacances estivales approche à grands pas. Entre découverte, détente, sports et autres loisirs : chacun son programme !
Néanmoins, pour certains la réalité ne sera pas telle qu’ils l’avaient prévue. Les journées de détente se trouvent envahies par des éléments plus ou moins stressants. Les dérangements peuvent être en lien avec les inquiétudes personnelles ou des demandes provenant de tierces personnes, issues de l’environnement privé ou professionnel. Dans un tel contexte, la personne ne se rend pas forcément compte qu’elle ne se donne pas les moyens pour déconnecter et véritablement profiter de la trêve souhaitée. Parfois, les autres personnes présentent, famille ou amis, peuvent ainsi également en subir les conséquences et s’en plaindre, plus ou moins habilement.

Se préserver
Vous l’aurez compris, se préserver pendant les vacances est indispensable et cela pour de nombreuses raisons, qui dépassent souvent les besoins individuels. En effet, nous avons parlé de l’entourage, mais il est également important de souligner l’impact que cela peut avoir sur les autres environnements, lorsque la personne revient de vacances sans avoir eu l’occasion de s’octroyer une pause.

Comment faire
Les temps de répit sont souvent propices à l’émergence de questionnements existentiels, en lien avec des besoins fondamentaux. Cependant, les moments de trêve ne sont pas propices à répondre à ce type de quête, mais davantage à prendre du recul. Ceux qui ne parviennent pas à d’en distancer sont parfois tentés d’utiliser des moyens de diversion. Ainsi, vous les verrez accrochés à leur mobile, leur ordinateur ou tout autre moyen analogue, dans l’incapacité plus ou moins consciente, de profiter du moment présent.
Pourtant, il est indispensable de prendre en considération ces besoins. En dehors des vacances, pris dans le flux de journées de travail, il est souvent difficile de s’y attarder, en entreprenant les démarches nécessaires pour y parvenir. Préserver ses vacances implique une certaine organisation en amont.

L’acceptable et son contraire
Certains, pour des raisons d’implication professionnelle ou privée, ne peuvent pas se permettre de totalement déconnecter durant toute la durée de leur congé. De nombreuses pistes de gestion peuvent être proposées, telles qu’une préparation avant et une organisation spécifique de la disponibilité pendant. De nombreuses stratégies, simples et rapides à appliquer existent.

En résumé, il est important de se préparer à mériter son break, que ce soit pour soi ou pour son entourage et les méthodes existantes sont bien plus simples à mettre en œuvre que vous ne pourriez le penser !

A lire sur le même sujet: http://www.jobtic.ch/Jobtic/detart.php?art=734&Lan=1

Affronter les relations toxiques

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 6 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Il nous est tous déjà arrivé de constater qu’il y a des personnes que nous fuyons, instinctivement, sans vraiment pouvoir en déterminer les causes. Cela se passe comme si, naturellement, nous les ressentions comme une menace.

Cependant, il peut arriver que nous entretenions une relation avec un ou plusieurs individus qui, sans vraiment pouvoir l’expliquer, nous fait souffrir. Cela peut survenir dans tous les contextes de l’existence, soit dans l’environnement du couple, de la famille, de l’amical ou du professionnel. Par moments, on peut même essayer de se convaincre que cette personne nous veut du bien, mais une certaine forme de malaise nous revient constamment à l’esprit.

La personne toxique
Il s’agit d’une personne qui ne peut interagir que sur un mode biaisé, tel que chantage, critique, ironie, médisance, harcèlement, mépris et qui demeure insensible à la souffrance que cela produit chez l’autre, qui peut finir par sombrer dans l’épuisement physique, intellectuel et affectif.

Au quotidien
La personne toxique se nourrit de sa victime qui vit dans des sentiments de culpabilité, de stress, de peur et de frustration. Car la proie est souvent une personne compétente, généreuse et sensible. La rencontre entre le persécuteur et sa victime se déroule fréquemment lorsque cette dernière traverse un moment de fragilité.

Comment l’affronter
La littérature souligne qu’il peut être judicieux d’écrire toutes les souffrances qu’elle a générées et de clore par la signification claire de rupture du lien, plutôt que de la fuir ou de s’en cacher. Car il s’agit de sortir de cette forme de manipulation, afin que la victime puisse redevenir l’acteur central de sa propre existence.

Dans tous les cas, il demeure vital de se protéger. Puis, dans un second temps, d’affronter le persécuteur. Il s’agit de prendre en considération ses émotions douloureuses et de se déterminer sur la réelle toxicité de cette personne. Il peut être judicieux d’imaginer comment l’on était, de quelle manière on vivait ou agissait, avant cette rencontre ? Quelles sont les compétences ou valeurs de vie que l’on a momentanément mises de côté et que l’on souhaiterait retrouver ? Renoncez à toutes les attentes que vous avez envers cette personne et ayez en conscience que vous ne pourrez pas la changer. Malheureusement, lorsque vous ne lui donnerez plus aucune prise, elle ira certainement chercher une nouvelle proie.

Ensuite, il s’agit de vous déterminer sur la façon avec laquelle vous allez rompre ce lien. Pouvez-vous le faire en face, par écrit ou avez-vous besoin de l’intervention d’une tierce personne, pour y parvenir ?

Dans tous les cas, il est vivement déconseillé d’avoir recours à la vengeance ou à l’agression, sous quelque forme que ce soit. Cela ne ferait qu’augmenter votre souffrance. Et surtout, rassurez-vous : vous n’êtes pas la seule personne à qui cela est arrivé. Toutes les blessures que vous portez guériront avec le temps et vous n’en serez que plus fort.