Archive pour septembre, 2010

Le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide?

Posted in Coaching with tags , , , , , on 28 septembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

Vous avez déjà probablement entendu cette phrase qui prétend que le verre, qui n’est pas totalement empli, peut se voir à moitié plein ou à moitié vide, selon le choix de chacun. Pourtant, de cet adage ou métaphore, en connaissez-vous le sens ?

Une question de vision personnelle ?
Même si dans ma pratique professionnelle quotidienne, j’accompagne mes clients à s’appuyer sur ce qu’ils ont déjà acquis en vue de leur offrir les possibilités de progression futures souhaitées, ceci n’est pas le propos de cet article. Je souhaite en effet me concentrer sur ce fameux verre, à la fois à moitié vide ou à moitié plein.

Expérience et partage !
Naturellement, quand j’accueille cette femme, cet homme ou ce groupe aux facettes multiples, ils me parlent de leurs préoccupations. Ceci est dans l’ordre des choses et, au passage, je souhaite remercier toutes ces personnes qui m’ont fait confiance durant, maintenant, plus de 20 ans ! Le temps passe, pour elles, pour eux, comme pour vous, qui me lisez, et moi-même. Cependant, sans le savoir sans doute, ils sont les auteurs de cet écrit !

La réponse à votre problème
Naturellement, lorsque nous nous rencontrons, vous me faites par de votre ou vos problèmes. Je le disais plus haut, c’est dans l’ordre des choses. Par contre, êtes-vous conscients que c’est vous qui détenez la solution à votre problème ? En effet, je constate que lorsque les personnes qui me consultent, au fur et à mesure de mes questionnements, parviennent à déterminer clairement leur problème, la solution devient aussi limpide que l’eau de roche.

L’art du questionnement
Si je devais donner une signification à ma tâche, qui paraît parfois trouble pour certains, je pense que je m’attache surtout à vous permettre de faire émerger ce qui sommeille au fond de vous, ce que vous connaissez sans le savoir : votre propre réponse à votre question unique !

Problème ou solution ?
Pour y parvenir, je ne travaille que sur la solution. Cela vous surprend ? Votre problème vous le connaissez et vous savez naturellement me l’expliquer et me l’argumenter comme nul autre ne pourrait le faire. Bien sûr, il s’agit de votre problème ! Ce qui m’intéresse, et ce à quoi je m’applique, c’est de vous faire émerger votre solution et, par là-même, de vous démontrer à quel point vous êtes capables!

Quel est votre objectif?

Posted in Coaching with tags , , , , , , on 21 septembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

Nous avons certainement tous des objectifs, que ceux-ci soient les nôtres, ceux de notre famille ou de notre patron ! A ce propos, il serait peut-être utile de s’arrêter et de s’interroger sur nos choix. Dans le fond, est-ce que mes objectifs m’appartiennent vraiment ou sont-ils ceux d’une ou plusieurs autres personnes, sans que je ne m’en rende forcément compte ?

L’objectif de l’objectif
Cela devient compliqué ! Est-ce que j’ai vraiment envie d’arriver à cela ou, plutôt, est-ce que je veux parvenir à ce résultat en vue d’obtenir autre chose, soit : mon véritable objectif personnel ?

Etes-vous certain de votre objectif ?
De part nos expériences, qu’elles soient de réussite ou de perte, nous avons acquis, souvent inconsciemment, des certitudes. Ainsi, nos adoptons des comportements, dans le but d’atteindre ce que nous pensons souhaiter. Cependant, la plus grande difficulté que je constate avec mes clients est celle qui consiste à définir leur véritable objectif, aussi étrange que cela puisse peut-être vous paraître, vous qui prenez le temps de me lire !

Petite définition
Sans vouloir plagier Devos, mais en m’en inspirant de son phrasé, je dirais :

« Je ne sais pas forcément d’où me vient cette conviction de ce que je pense que je dois absolument faire. C’est difficile de comprendre. Moi, j’ai longtemps pensé que cela était mon objectif. Jusqu’au jour où je me suis rendu compte que plus je m’approchais de mon objectif, plus je m’éloignais de moi-même. Et pourtant, je voulais donner raison à ceux qui m’étaient chers, suivre leurs conseils. Mais dans le fond, en suivant leur solution, qui avait sans doute résolu leur propre problème, cela ne résolvait pas le mien. Et j’ai vécu dans la crainte de les décevoir. Pourtant je me suis accroché à vouloir leur donner raison. Mais, un jour j’ai pensé que leur problème n’était pas similaire au mien. Vous connaissez peut-être ce petit détail qui fait toute la différence. De ce fait LEUR solution ne pouvait pas répondre à MON problème. Personne n’avait tort, personne n’avait raison. Et le pire c’est que moi aussi, je me suis surpris à vouloir conseiller les autres, en leur offrant ma solution ! »

Redéfinir votre propre objectif
Vous l’aurez sans doute compris. Si vous suivez un objectif qui n’est pas le vôtre, vous risquez de vivre une profonde frustration, aussi lourde qu’aura été le poids de votre investissement ! Vos proches, ceux que vous aimez, risquent également d’en souffrir. L’être humain est riche et merveilleux dans sa complexité unique. Si quelque chose devait vous faire peur, ce ne sont ni vos failles, ni vos manquements, mais votre propre grandeur !

Et dans ce même élan, soyez vigilant lorsque que vous vous surprenez à conseiller les autres !

Consommation et dépendance

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , on 4 septembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

Lorsque l’on parle de dépendance, de quoi s’agit-il vraiment ? La dépendance est toujours en lien avec la consommation. Les questions que l’on me pose le plus souvent sont les suivantes :

  • De quoi peut-on être dépendant ?
  • Comment devient-on dépendant ?
  • A partir de quelle quantité devient-on dépendant ?
  • Comment sortir de la dépendance ?

De quoi peut-on être dépendant

Malgré tout les produits que l’on montre du doigt, en fonction de l’évolution des mœurs et des cultures, il semblerait que l’être humain puisse être dépendant de tout. Ainsi, on ne parle plus exclusivement d’ingestion de produits précis. Certains sont dépendants de rituels, d’habitudes et d’autres de leurs relations. Cependant, toutes les dépendances n’engendrent pas les mêmes difficultés.

Comment devient-on dépendant

Le mécanisme de la dépendance semble être présent bien avant que la personne ne rencontre son objet de dépendance. Selon le Dr Olivenstein, la dépendance s’installe sur la base simultanée de 3 éléments : un individu distinct, à un moment socioculturel précis, rencontre un objet de consommation spécifique.

A partir de quelle quantité devient-on dépendant ?

Il semblerait que le mécanisme de la dépendance n’est pas en lien exclusif avec une quantité précise. En effet, il existe une différence entre le consommateur et le dépendant. Celle réside essentiellement dans la présence de symptômes de manque en cas de non-consommation. Ainsi, certains dépendants ingèrent de moins grandes quantités que d’autres simples consommateurs non-dépendants. Néanmoins, la consommation excessive peut amener à la dépendance. Par ailleurs, certains produits seraient davantage dépendogènes.

Comment sortir de la dépendance ?

La première des étapes est la prise de conscience par le consommateur. Tant que celui-ci a la conviction qu’il n’a pas de problème, il est très difficile d’intervenir. Ce sont souvent les conséquences négatives auxquelles il sera progressivement confronté qui lui permettront de prendre conscience. Dès ce moment là, il est important d’intervenir. Les besoins d’accompagnement ne sont par contre pas pareils d’un individu à l’autre. Certains auront besoin d’un sevrage institutionnalisé, d’autres d’un suivi ambulatoire ou quelques-uns préfèreront se sevrer seuls.

Comme vous avez pu le comprendre, il n’existe pas une solution miracle, mais une vaste palette de possibilités, parmi lesquelles il revient à chacun de trouver celle qui lui convient.