Archive pour compétence

Le pouvoir de votre pensée

Posted in Coaching, Comportement, Couple with tags , , , , , , , , , on 11 juillet 2015 by Stephanie Graf, Licoach

Vous avez l’impression de ne pas avancer comme vous le souhaiteriez dans votre existence ? Vous avez des projets, des désirs, mais de la difficulté à les concrétiser ? Cet article contient peut-être une astuce qui pourra vous aider.

Programmation de la pensée
Comme le disait Napoléon Hill : « « N’importe quelle pensée, répétée sans cesse au subconscient, est finalement acceptée ». Cela signifie que pour réussir, il convient d’abord d’être convaincu soi-même.
En effet, l’idée consiste à se répéter tous les jours, plusieurs fois, que vous allez réussir et à force vous parviendrez réellement à atteindre l’objectif désiré. Cela vous paraît peut-être simpliste, mais, comme souvent, les solutions les plus simples sont parfois assez bluffantes, dans leurs efficacités.

Mise en garde
Cet outil est néanmoins à double tranchant. Il agit comme une prédiction. Dès lors, il convient d’être vigilant aux autres pensées qui peuvent se mêler à la programmation. Si, par exemple, la formulation contient des éléments négatifs, ceux-ci vont se réaliser aussi. Par exemple, si vous vous dites que vous voulez ce poste et en même temps pensez ne pas en avoir toutes les compétences, vous effectuez une programmation négative qui risque de se réaliser.

Par ailleurs, il n’est pas judicieux d’employer cet outil sur une autre personne, pour assouvir nos propres intérêts, même si ceux-ci sont respectueux. Il vaut mieux dans ce cas transmettre cet outil à l’autre, pour qu’il puisse choisir librement ce qu’il souhaite atteindre.

Enfin, il faut également être vigilants à ce que les autres nous disent, notamment quand il s’agit de critiques négatives.

Par exemple, si votre partenaire, votre patron, ou un membre de la famille vous répète régulièrement que vous êtes incapable/nul, vous devez réagir pour que votre subconscient ne se contente pas des cette affirmation.

Car au début, vous douterez de vous-même et de vos compétences. Puis, à force de répétitions, vous commencerez à perdre vos moyens, finirez par faire des erreurs que vous n’aurez pas commises sinon. Dans les cas extrêmes, Il peut même arriver que vous restiez prostré, n’osiez plus agir ou prendre de décisions.

Dans ce cas, vous pouvez simplement répondre : « je ne partage pas ton point de vue », dans un premier temps. Et, par la suite, vous répéter que vous êtes complètement capable de faire ceci ou cela. Pour en savoir davantage, n’hésitez pas à me contacter: info@licoach.com

Il est impossible de ne pas communiquer

Posted in Coaching, Communication, Comportement with tags , , , , on 12 septembre 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Même en restant immobile et muet, il existe toujours une part de communication. En effet, dans tout message, il existe deux modes de communication :

  1. Le mode verbal regroupe tout ce qui est de l’ordre du langage, des mots, des contenus.
  2. Le non-verbal regroupe toutes les autres informations qui accompagnent le dialogue, telles que le ton de la voix, la gestuelle, l’apparence, etc.

Fonctionnement du cerveau
Le cerveau humain se compose de trois parties distinctes. Le cerveau cortical qui est directement en lien avec la réflexion, l’intellectualisation d’un message, d’un constat. Le cerveau limbique est le siège des émotions, il perçoit le non-verbal et génère les réactions automatiques, apprises/acquises au cours de l’existence. Enfin, le cerveau reptilien qui réagit en situation de stress extrême ou de danger imminent.

L’impact d’un message
La partie verbale, donc les mots, les contenus, ne constitue qu’un faible pourcentage de l’impact global d’un message sur son destinataire. En effet, 55% de l’impact est généré par la gestuelle et l’apparence, 38% par la voix (ton, cadence, force) et seulement 7% par le langage et les mots.

L’interprétation d’un message
Chacun interprète un message, selon des sortes de filtres personnels. Ses filtres découlent des expériences heureuses ou malheureuses qu’il a effectuées au cours de son existence. Ce sont aussi elles que nous nommons couramment les préjugés. Cette théorie peut être facilement vérifiée dans le quotidien. Par exemple, si vous soumettez une image représentant une scène de la vie courante à un groupe de personnes ou si ce même groupe assistait à un événement précis en même temps, il est pratiquement certain qu’aucun ne décrirait exactement la même chose. Pourtant, tous ont vécu la même situation, au même moment.

En conclusion
Ceci permet donc de constater que la partie informative, le contenu, d’un message n’atteint véritablement sa cible que lorsqu’une relation de qualité a pu être instaurée.
NB : cet élément constitue l’un des « présupposés de la PNL » (Programmation Neuro-Linguistique)

Ce que vous percevez n’est pas la réalité

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Management with tags , , , , , , , , , , , , on 23 juin 2014 by Stephanie Graf, Licoach

En effet, tout ce que nous voyons, ou plutôt ce que nous croyons voir, n’est que le reflet de notre propre réalité et il ne s’agit aucun cas d’une vérité universelle, partagée par tous.

Selon le concept d’Alfred Korzybski, philosophe et scientifique américano-polonais, la « carte n’est pas le territoire ». Autrement dit, même si le « territoire » existe réellement, les représentations ou « cartes », que nous nous créons dans chaque situation, sont personnelles. En fait, il existe autant de cartes qu’il y a d’êtres humains. Chaque être humain appréhende le monde en utilisant ses propres filtres. Voici ces filtres :

Les filtres sensoriels
Il y a la réalité, telle que nous pouvons la percevoir. Puis, pour l’intégrer en nous, s’en faire une idée, nous passons cette réalité au travers de nos sens. Ceux-ci composent un système nommé VAKOG : « V » pour visuel, « A » pour auditif, « K » pour kinesthésique, « O » pour olfactif et « G » pour gustatif. Chacun de nous privilégie un de ses sens et plus fréquemment les 3 premiers, c’est-à-dire regarder/observer pour les visuels, écouter/entendre pour les auditifs et sentir/ressentir pour les kinesthésiques.

Les filtres physiologiques
Ces filtres, que nous nommons également « EI » ou Etats Interne, représentent ce que je vis en moi au moment présent. Cela englobe autant les émotions, que les messages physiques que mon corps me transmet, à tous les niveaux que l’on peut trouver entre bien-être et souffrance. Aucun être humain n’est linéaire. Sa condition interne varie, considérablement au cours de l’existence et même au cours d’une simple journée.

Les filtres socio-culturels
Les éléments socio-culturels englobent tout ce qui a trait à l’appartenance culturelle, sociale, religieuse de l’époque et du lieu dans lequel chacun évolue. A cela s’ajoutent encore les expériences réalisées au cours de l’existence, la façon avec laquelle elles ont été vécues et ce qui en a été retiré. Ces éléments conditionnent notamment le système des valeurs, c’est-à-dire ce qui est important pour chacun.

Une communication efficace
Pour communiquer de manière efficace, il convient de rejoindre notre interlocuteur dans son propre système. En résumé, il s’agit de comprendre le filtre sensoriel qu’il privilégie, ce qu’il vit, sa provenance culturelle et ses valeurs. Néanmoins, cette stratégie nécessite, avant toute chose, de bien se connaître soi-même à ces niveaux.

« Entre ce que vous pensez, ce que vous voulez dire, ce que vous croyez dire, ce que vous dites, ce que l’autre veut entendre, ce qu’il croit comprendre, ce qu’il veut comprendre et ce qu’il comprend… Il y a au moins huit possibilités de ne pas vous entendre ».

NB : cet élément constitue l’un des « présupposés de la PNL » (Programmation Neuro-Linguistique)

 

A la recherche de la sérénité

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 4 septembre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Entraîné par le flux des contraintes du quotidien, il est parfois difficile de consacrer du temps à s’accorder une pause. Pourtant, nous avons tous en nous la capacité à prendre du recul. Cependant, instinctivement, nous préférons répondre aux sollicitations, aux difficultés par une réaction instantanée. Ainsi, certains explosent et d’autres se sentent paralysés.

« Les malheurs qui ne nous tuent pas nous grandissent », écrivait Louis Pauwels dans son « Apprentissage de la sérénité ». Mais comment trouver la résilience qui permet de se distancer de la situation et trouver ce qu’il y a de merveilleux dans le malheur, selon l’oxymore cher à Boris Cyrulnik ?

Car, la « zen attitude » est indispensable pour mieux réagir et gérer l’adversité, quelle que soit sa forme et son intensité. Elle est aussi source de confiance en soi et formidable puits d’énergie ; les deux éléments clés de la réalisation de soi.

Pour parvenir à développer sa paix intérieure, l’effort n’est pas aussi conséquent d’un individu à l’autre. Cependant, chacun possède en lui les ressources pour y parvenir. Car le calme, comme toutes les compétences humaines, se cultive et s’entretient.

Contrôler ses actes
Prenez le temps de relever toutes les actions, tous les gestes que vous accomplissez systématiquement et qui sont finalement inutiles. Entre tics et tocs, attitudes nerveuses et autres impatiences, brassage d’air, nous possédons tous des comportements par lesquels nous procédons à un prodigieux gaspillage de notre énergie. Afin de préserver notre capital et de l’utiliser à meilleur escient, il est indispensable de prendre conscience de nos mouvements parasites et de les réduire au maximum.

Contrôler sa respiration
En situation de stress, la respiration s’accélère et le corps se crispe, sans que nous n’en ayons conscience. Il s’agit d’un mécanisme automatique, par lequel nous gaspillons notre potentiel de maîtrise de la situation. Sans pour autant devenir un maître Yogi, nous pouvons apprendre à mieux utiliser nos compétences de réflexion, en agissant sur notre respiration pour que celle-ci soit aussi longue et profonde que possible. Les études ont prouvés qu’il était impossible de s’énerver lorsque la respiration était calme.

Contrôler ses pensées
L’agitation pousse l’individu dans un tourbillon de pensées désordonnées. Cet enchaînement par lequel une pensée succède à une autre, sans structuration et sans réflexion, favorise la perte de la maîtrise de soi. Pour reprendre le contrôle, il s’agit de se recentrer sur un seul sujet à la fois. Lorsque cela n’est pas possible dans une situation de stress intense, il faut se couper de l’évènement. Pour y parvenir, chacun doit trouver un lui son « arme secrète ». Il s’agit de penser à un élément qui illustre la sérénité à nos yeux. Il peut s’agit d’une autre personne, réelle ou de fiction, parmi nos proches ou parmi les célébrités ou d’un animal. Certains se concentrent sur un lieu (un endroit précis, un paysage) ou un objet (un porte-bonheur, un tableau, de la musique, un arbre, une montagne). D’autres préfèrent se centrer sur des éléments ressentis comme agréable, tels que la chaleur du soleil, la pluie sur le visage, la douceur d’un bain moussant, etc.

Contrôler son langage
Parfois les mots ont une puissance d’impact, dont on n’a pas forcément conscience. Le langage peut également être une source conséquente de dépense d’énergie. Dès lors, deux attitudes permettront de conserver votre calme. Premièrement, soyez attentif au contenu de votre discours. Les mots que vous employez pour vous adresser aux autres, comme à vous-même, peuvent conditionner votre état d’esprit. Il s’agit d’employer autant que possible des mots à connotations positives (p.ex. économe plutôt qu’avare, étonnant plutôt que nul, etc.). Il en va de même pour les pensées négatives (je ne vais pas y arriver, c’est fichu, je suis nul), qui ne font, finalement que compliquer la situation. Deuxièmement, il s’agit d’éviter les propos inutiles, autrement dit de « parler pour ne rien dire », tout en évitant de céder à toujours agir dans un mode de réaction automatique. Est-il vraiment utile de dire tout cela et tout de suite ?

Conclusion
La quiétude est une force qui s’acquiert à l’intérieur de soi et ne peut donc provenir exclusivement des autres. Pour cultiver sa sérénité, il s’agit d’être vigilant à nos comportements et à notre langage. La réactivité désordonnée est source de perte d’énergie et, finalement de perte de sérénité.

Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d’en connaître la différence.
Marc Aurèle

Les compétences humaines

Posted in Coaching with tags , , , , , , , , , , on 12 novembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

En coaching, nous répertorions les compétences humaines en 5 groupes. Chaque être humain devrait développer des compétences dans chacun de ces groupes. A certains moments de la vie, lorsque nous nous trouvons confrontés à des difficultés, il est parfois nécessaire de développer davantage de capacités dans un ou plusieurs de ces groupes. Ce développement est éminemment personnel.

1. Les compétences instrumentales
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour évoluer le monde physique, c’est-à-dire celles qui impliquent le côté manuel et pratique.

2. Les compétences interpersonnelles
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour communiquer avec les autres, se créer un cercle d’amitié, des réseaux et y interagir de manière constructive.

3. Les compétences affectives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour ressentir ses émotions, les gérer et prendre en considération celles d’une ou plusieurs autres personnes.

4. Les compétences imaginatives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour établir des synthèses, mais aussi faire preuve d’originalité et de créativité.

5. Les compétences systémiques
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour comprendre que chacun possède sa propre vision de la réalité, ainsi que chacun interagit avec les autres et les différents environnements dans lesquels il évolue.

Processus
Lorsque cela paraît judicieux dans le cadre d’un accompagnement, le coach guide son client vers une réflexion évolutive, dans l’objectif que celui-ci puisse déterminer la ou les compétences qu’il souhaite développer (objectif de l’objectif), mais aussi établir un plan d’action (processus), tout en déterminant l’ordre des étapes (moyens) nécessaires pour y parvenir.