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Derrière chaque comportement se cache une intention positive

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Couple, Management, Uncategorized with tags , , , , , , , , , on 14 août 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Il arrive que nous ne comprenions pas la manière de réagir d’une tierce personne. Nous serions dès lors tentés de trouver un sens à son comportement. Cependant, notre réflexion ne s’appuie que sur notre vision de la situation. En ce sens, il est fort probable que nous nous trompions dans notre interprétation.

Prenons l’exemple d’un parent qui se montre exigent et ferme avec son enfant. Nous pourrions être tentés de penser que ce parent est trop strict, voire cruel. Ainsi, par notre réflexion, notre vision nous pousse à émettre des jugements peu sympathiques sur l’attitude de ce parent. Néanmoins, si nous tentions de découvrir l’intention positive qui se cache derrière son comportement, nous découvririons peut-être des éléments moins négatifs. En effet, il se pourrait que l’objectif du parent soit de préparer son enfant aux dures réalités de l’existence, sachant que le parent, par son expérience de vie, croit que la vie est une succession d’épreuves pénibles. Donc, dans sa conception, elle agit pour le bien-être de son enfant.

Changer sa vision
Par cet exemple, je tente de démontrer qu’il n’est pas possible de deviner l’intention qui se cache derrière le comportement d’une tierce personne. Parfois, il arrive même que la personne ignore elle-même les raisons qui la pousse à agir de la sorte, puisque certaines intentions/convictions peuvent être inconscientes. En ce sens, il convient de ne pas se sentir responsable du comportement d’autrui. De la même façon qu’il n’est pas judicieux d’accuser autrui de ses propres réactions.

La clé
Bien sûr, cela ne signifie pas de tout accepter. Nous pouvons être heurtés, surpris, par l’attitude d’une tierce personne, quand bien même celle-ci agirait avec une intention positive pour elle-même. Dans le même élan, nous pouvons également froisser, étonner, autrui par nos réactions. Lorsque cela se produit, il convient de pouvoir déterminer l’intention qui se cache derrière le comportement semblant à priori inadéquat. Une fois que la croyance a pu être dévoilée/conscientisée, il devient alors possible, pour son auteur, de modifier ses réactions.
En reprenant l’exemple du parent, nous travaillerions sur sa conviction « la vie est une succession d’épreuves pénibles ». Car les convictions ne sont pas innées, elles sont le fruit d’expérience passées qui ont été marquantes. Il est en tout temps possible de modifier sa perception. Dans un premier temps, nous allons vérifier la précision de la croyance. La vie est-elle vraiment en permanence si pénible, n’est-ce pas un peu exagéré ? Puis, une fois la croyance évaluée à sa juste valeur, nous pouvons agir sur le comportement. Si le parent souhaite protéger son enfant des difficultés de l’existence, existe-t-il une autre manière de le faire, que de se montrer aussi exigent envers lui ?

NB : cet élément constitue l’un des « présupposés de la PNL » (Programmation Neuro-Linguistique)

Et vous, comment voyez-vous le monde ?

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Couple, Management, Organisation, Personnalités with tags , , , , , , , , , on 17 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Selon Bryan P. Hall, il existe 7 niveaux humains distincts de façons de percevoir le monde. Situer le niveau dans lequel un individu évolue favorise l’accès à la compréhension de son fonctionnement, de ses choix et de ses objectifs. Au sein d’un couple ou en présence d’un groupe, cela permet de comprendre une partie de l’origine des difficultés relationnelles et de collaboration.

Les niveaux sont répertoriés ci-dessous de manière succincte et dans un ordre de croissance, en partant du plus bas au plus élevé.

Monde 1
A ce niveau, le monde est perçu comme une menace. La personne a surtout besoin de se préoccuper de son bien-être physique et matériel. L’objectif est la survie biologique.

Monde 2
A ce niveau, le monde tourne autour d’un besoin de sécurité clanique. La personne a surtout besoin de se préoccuper du contrôle de l’environnement. L’objectif est l’appartenance.

Monde 3
A ce niveau, le monde est perçu comme une difficulté avec laquelle il faut composer. La personne a surtout besoin de se préoccuper de rencontrer l’adhésion de ceux qui le contrôle. L’objectif est gagner sa vie et bénéficier d’une éducation correcte.

Monde 4
A ce niveau, le monde est perçu comme un modèle à remettre en cause, incertain et relatif. La personne a surtout besoin de se préoccuper d’y trouver sa place. L’objectif est la réalisation de soi.

Monde 5
A ce niveau, notre monde est tel que nous le créons individuellement. La personne a surtout besoin de se préoccuper du facteur humain. L’objectif est la transformation de ce qui existe.

Monde 6
A ce niveau, le monde est perçu comme un cadeau. La personne a surtout besoin de s’y impliquer de façon adéquate et responsable. L’objectif est la contemplation et la sagesse.

Monde 7
A ce niveau, le monde est perçu comme un mystère. La personne a surtout besoin de se préoccuper de la vocation globale du monde. L’objectif est une forme de simplicité, qui pourrait impliquer une forme de dépersonnalisation.

La croissance individuelle passe par la détermination des compétences à acquérir pour atteindre un niveau supérieur. Il est à noter que les fonctionnements des milieux, tels que l’environnement familial, social ou professionnel, ont un impact sur les comportements des individus qui s’y trouvent, en fonction du monde dans lequel le système se situe. Certaines personnes peuvent évoluer en étant à cheval sur deux mondes, notamment lorsqu’elles ne parviennent pas à déceler les moyens utiles et nécessaires qui lui permettraient d’évoluer.
Enfin, bien que toute évolution puisse paraître comme souhaitable, le monde n° 7 semble présenter l’ambivalence entre une forme de vision transcendantale et le risque d’autoritarisme, d’unilatéralité, à l’image du fonctionnement de tout prophète.

Les compétences humaines

Posted in Coaching with tags , , , , , , , , , , on 12 novembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

En coaching, nous répertorions les compétences humaines en 5 groupes. Chaque être humain devrait développer des compétences dans chacun de ces groupes. A certains moments de la vie, lorsque nous nous trouvons confrontés à des difficultés, il est parfois nécessaire de développer davantage de capacités dans un ou plusieurs de ces groupes. Ce développement est éminemment personnel.

1. Les compétences instrumentales
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour évoluer le monde physique, c’est-à-dire celles qui impliquent le côté manuel et pratique.

2. Les compétences interpersonnelles
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour communiquer avec les autres, se créer un cercle d’amitié, des réseaux et y interagir de manière constructive.

3. Les compétences affectives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour ressentir ses émotions, les gérer et prendre en considération celles d’une ou plusieurs autres personnes.

4. Les compétences imaginatives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour établir des synthèses, mais aussi faire preuve d’originalité et de créativité.

5. Les compétences systémiques
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour comprendre que chacun possède sa propre vision de la réalité, ainsi que chacun interagit avec les autres et les différents environnements dans lesquels il évolue.

Processus
Lorsque cela paraît judicieux dans le cadre d’un accompagnement, le coach guide son client vers une réflexion évolutive, dans l’objectif que celui-ci puisse déterminer la ou les compétences qu’il souhaite développer (objectif de l’objectif), mais aussi établir un plan d’action (processus), tout en déterminant l’ordre des étapes (moyens) nécessaires pour y parvenir.