Archive pour stress

Le lien entre l’humain et l’animal

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 31 mars 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Les historiens situent l’origine de la domestication animale à il y a environ 15’000 ans. A la base, l’objectif était de mettre des compétences propres à chaque espèce au service de l’homme, comme par exemple des chats pour chasser les souris.

Au fur et à mesure, l’un et l’autre sont devenus interdépendants et la notion d’animal de compagnie est née. Ainsi, les besoins originels ont également évolué.

Par opposition aux animaux de production, comme la vache, la poule, dans les ménages, ce sont clairement les chiens et les chats qui tiennent la vedette. Présents respectivement à 13% et 26%, les dépenses annuelles pour leur entretien, toujours en Suisse, se montent globalement à 115 et 295 millions de francs, ceci sans compter les frais vétérinaires.

Progressivement, l’animal a ainsi pris un rôle social auprès de l’être humain. Même si certains se laissent aller à des excès, comme les comportements qui visent à demander à l’animal de prendre la place d’un autre être humain, d’être utilisé comme faire valoir, sans compter ceux qui leur infligent des mauvais traitements, l’animal peut contribuer au bien-être physique et mental de ceux qui s’en occupent.

Les vertus thérapeutiques des animaux sont désormais prouvées scientifiquement. Chien, chats, aquariums peuvent atténuer les conséquences des stress négatifs et, parfois même, être considérés comme des protecteurs, des sortes d’agent de prévention. Certains troubles psychiques, maladies ou handicaps sont aujourd’hui soignés avec des thérapies ayant recours à des animaux.

A chaque âge de l’existence, la présence des animaux à poils, à plumes ou à écailles, selon les choix de chacun, est susceptible d’apporter une contribution au bien-être. Du petit enfant qui console ses chagrins avec son chat, de l’adulte qui partage sa solitude avec son chien, à la personne âgée qui se réveille tous les matins en admirant son canari ou son poisson rouge, nombreux sont les exemples d’un apport mutuel et bienveillant, entre l’humain et l’animal.

Enfin, certains sont convaincus qu’un animal n’arrive pas par hasard dans une existence. Il s’agit d’une rencontre précise, à un moment judicieux, offrant la possibilité, à l’un comme à l’autre, de découvrir et de développer des potentiels invisibles et pourtant présents.

 

8 éléments qui poussent les employés au turn-over

Posted in Coaching, Comportement, Management with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 17 septembre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Depuis quelques années, nous observons une évolution du « Job-hopping ». Cet anglicisme relate la tendance d’un bon nombre de personnes à changer fréquemment de travail.
Cette attitude, qui peut paraître agaçante pour certains, consiste pour d’autres à une forme de plan de carrière motivante.
Quels sont les éléments qui motivent les Job-hoppers ?

Stabilité & sécurité
Lorsqu’ils ne trouvent pas des éléments suffisamment conséquents pour répondre à leurs besoins de stabilité et de sécurité au quotidien, ils sembleraient qu’ils misent sur la variété des expériences pour y parvenir dans un avenir plus lointain.

Salaire et prospérité
La prospérité étant liée au pouvoir d’achat dans notre société, dans la majorité des cas, le salaire augmente plus rapidement lorsque l’on change régulièrement d’entreprise.

Equilibre avec la vie privée
A certains moments clés de l’existence, bon nombre d’individus se remettent en question et souhaitent donner davantage d’ampleur à leur vie privée.

Urgences et stress
Nous ne sommes pas tous égaux face à notre capacité à gérer les urgences et les différents facteurs de stress. Il est également vrai qu’au cours de l’existence d’un individu, cette compétence peut connaître des fluctuations. Lorsque le mauvais stress (dystress) devient trop accablant ou prend le pas sur le bon stress (eustress), l’individu peut être motivé à changer d’environnement professionnel.

Créativité
Lorsque les besoins individuels de créativité, incluant également l’innovation et les compétences à concevoir de nouvelles réponses/solutions ne sont pas satisfaits, l’investissement d’un individu dans son travail au quotidien n’est plus source d’épanouissement.

Relations à l’interne
La mauvaise ambiance, le manque de reconnaissance et/ou de soutien, par les collègues ou la hiérarchie sont également des éléments qui occasionnent la frustration des individus.

Relations à l’externe
Une fonction qui expose à une clientèle insatisfaite, des facteurs internes à l’entreprise qui péjorent les relations avec l’externe (clients, fournisseurs, partenaires) peut rapidement motiver le job-hopper à changer d’environnement.

Projection & Vision
La projection vise davantage le court ou moyen terme. Si la personne ne parvient pas à visionner des éléments motivants, gratifiants, prévisibles pour un futur relativement proche, elle ira chercher à répondre à ces besoins en changeant de société.

En résumé
Plus les éléments listés ci-avant ne parviennent pas à répondre de manière satisfaisante aux attentes du job-hopper, plus vite il sera enclin à changer de travail. Comme dans tout choix de carrière, il existe des conséquences. Les avantages de la variation se résument à une accumulation d’expériences différentes, une augmentation plus rapide du salaire, le développement des compétences et, pour finir, un meilleure ciblage de la vocation professionnelle. Les désavantages, outre le risque d’insatisfaction récurrente et l’augmentation du stress et de la fatigue pour l’individu, résident également dans la mauvaise presse qu’il aura au regard des entreprises, auprès de qui il peut donner une image de personne instable.

A la recherche de la sérénité

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 4 septembre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Entraîné par le flux des contraintes du quotidien, il est parfois difficile de consacrer du temps à s’accorder une pause. Pourtant, nous avons tous en nous la capacité à prendre du recul. Cependant, instinctivement, nous préférons répondre aux sollicitations, aux difficultés par une réaction instantanée. Ainsi, certains explosent et d’autres se sentent paralysés.

« Les malheurs qui ne nous tuent pas nous grandissent », écrivait Louis Pauwels dans son « Apprentissage de la sérénité ». Mais comment trouver la résilience qui permet de se distancer de la situation et trouver ce qu’il y a de merveilleux dans le malheur, selon l’oxymore cher à Boris Cyrulnik ?

Car, la « zen attitude » est indispensable pour mieux réagir et gérer l’adversité, quelle que soit sa forme et son intensité. Elle est aussi source de confiance en soi et formidable puits d’énergie ; les deux éléments clés de la réalisation de soi.

Pour parvenir à développer sa paix intérieure, l’effort n’est pas aussi conséquent d’un individu à l’autre. Cependant, chacun possède en lui les ressources pour y parvenir. Car le calme, comme toutes les compétences humaines, se cultive et s’entretient.

Contrôler ses actes
Prenez le temps de relever toutes les actions, tous les gestes que vous accomplissez systématiquement et qui sont finalement inutiles. Entre tics et tocs, attitudes nerveuses et autres impatiences, brassage d’air, nous possédons tous des comportements par lesquels nous procédons à un prodigieux gaspillage de notre énergie. Afin de préserver notre capital et de l’utiliser à meilleur escient, il est indispensable de prendre conscience de nos mouvements parasites et de les réduire au maximum.

Contrôler sa respiration
En situation de stress, la respiration s’accélère et le corps se crispe, sans que nous n’en ayons conscience. Il s’agit d’un mécanisme automatique, par lequel nous gaspillons notre potentiel de maîtrise de la situation. Sans pour autant devenir un maître Yogi, nous pouvons apprendre à mieux utiliser nos compétences de réflexion, en agissant sur notre respiration pour que celle-ci soit aussi longue et profonde que possible. Les études ont prouvés qu’il était impossible de s’énerver lorsque la respiration était calme.

Contrôler ses pensées
L’agitation pousse l’individu dans un tourbillon de pensées désordonnées. Cet enchaînement par lequel une pensée succède à une autre, sans structuration et sans réflexion, favorise la perte de la maîtrise de soi. Pour reprendre le contrôle, il s’agit de se recentrer sur un seul sujet à la fois. Lorsque cela n’est pas possible dans une situation de stress intense, il faut se couper de l’évènement. Pour y parvenir, chacun doit trouver un lui son « arme secrète ». Il s’agit de penser à un élément qui illustre la sérénité à nos yeux. Il peut s’agit d’une autre personne, réelle ou de fiction, parmi nos proches ou parmi les célébrités ou d’un animal. Certains se concentrent sur un lieu (un endroit précis, un paysage) ou un objet (un porte-bonheur, un tableau, de la musique, un arbre, une montagne). D’autres préfèrent se centrer sur des éléments ressentis comme agréable, tels que la chaleur du soleil, la pluie sur le visage, la douceur d’un bain moussant, etc.

Contrôler son langage
Parfois les mots ont une puissance d’impact, dont on n’a pas forcément conscience. Le langage peut également être une source conséquente de dépense d’énergie. Dès lors, deux attitudes permettront de conserver votre calme. Premièrement, soyez attentif au contenu de votre discours. Les mots que vous employez pour vous adresser aux autres, comme à vous-même, peuvent conditionner votre état d’esprit. Il s’agit d’employer autant que possible des mots à connotations positives (p.ex. économe plutôt qu’avare, étonnant plutôt que nul, etc.). Il en va de même pour les pensées négatives (je ne vais pas y arriver, c’est fichu, je suis nul), qui ne font, finalement que compliquer la situation. Deuxièmement, il s’agit d’éviter les propos inutiles, autrement dit de « parler pour ne rien dire », tout en évitant de céder à toujours agir dans un mode de réaction automatique. Est-il vraiment utile de dire tout cela et tout de suite ?

Conclusion
La quiétude est une force qui s’acquiert à l’intérieur de soi et ne peut donc provenir exclusivement des autres. Pour cultiver sa sérénité, il s’agit d’être vigilant à nos comportements et à notre langage. La réactivité désordonnée est source de perte d’énergie et, finalement de perte de sérénité.

Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d’en connaître la différence.
Marc Aurèle

Déconnecter pendant les vacances

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 11 juin 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Le moment des vacances estivales approche à grands pas. Entre découverte, détente, sports et autres loisirs : chacun son programme !
Néanmoins, pour certains la réalité ne sera pas telle qu’ils l’avaient prévue. Les journées de détente se trouvent envahies par des éléments plus ou moins stressants. Les dérangements peuvent être en lien avec les inquiétudes personnelles ou des demandes provenant de tierces personnes, issues de l’environnement privé ou professionnel. Dans un tel contexte, la personne ne se rend pas forcément compte qu’elle ne se donne pas les moyens pour déconnecter et véritablement profiter de la trêve souhaitée. Parfois, les autres personnes présentent, famille ou amis, peuvent ainsi également en subir les conséquences et s’en plaindre, plus ou moins habilement.

Se préserver
Vous l’aurez compris, se préserver pendant les vacances est indispensable et cela pour de nombreuses raisons, qui dépassent souvent les besoins individuels. En effet, nous avons parlé de l’entourage, mais il est également important de souligner l’impact que cela peut avoir sur les autres environnements, lorsque la personne revient de vacances sans avoir eu l’occasion de s’octroyer une pause.

Comment faire
Les temps de répit sont souvent propices à l’émergence de questionnements existentiels, en lien avec des besoins fondamentaux. Cependant, les moments de trêve ne sont pas propices à répondre à ce type de quête, mais davantage à prendre du recul. Ceux qui ne parviennent pas à d’en distancer sont parfois tentés d’utiliser des moyens de diversion. Ainsi, vous les verrez accrochés à leur mobile, leur ordinateur ou tout autre moyen analogue, dans l’incapacité plus ou moins consciente, de profiter du moment présent.
Pourtant, il est indispensable de prendre en considération ces besoins. En dehors des vacances, pris dans le flux de journées de travail, il est souvent difficile de s’y attarder, en entreprenant les démarches nécessaires pour y parvenir. Préserver ses vacances implique une certaine organisation en amont.

L’acceptable et son contraire
Certains, pour des raisons d’implication professionnelle ou privée, ne peuvent pas se permettre de totalement déconnecter durant toute la durée de leur congé. De nombreuses pistes de gestion peuvent être proposées, telles qu’une préparation avant et une organisation spécifique de la disponibilité pendant. De nombreuses stratégies, simples et rapides à appliquer existent.

En résumé, il est important de se préparer à mériter son break, que ce soit pour soi ou pour son entourage et les méthodes existantes sont bien plus simples à mettre en œuvre que vous ne pourriez le penser !

A lire sur le même sujet: http://www.jobtic.ch/Jobtic/detart.php?art=734&Lan=1

La solitude du cadre dirigeant

Posted in Management with tags , , , , , , , , , on 29 juillet 2010 by Stephanie Graf, Licoach

Ils ou elles ont été promus en raison de leur grande expérience dans un domaine professionnel précis. Les voici maintenant leader d’une équipe.

La joie de la nomination

Naturellement, cette promotion, bien qu’elle apporte sans doute parfois un peu de craintes, est avant tout une grande source de satisfaction.

Nouveaux enjeux, nouvelles relations

Progressivement, les nouveaux enjeux apparaissent, les uns après les autres. Les rapports avec les collègues ne sont plus pareils. Cependant, tous les cadres ne réagissent pas de la même manière à ces changements. Certains s’y font plutôt bien. Pour d’autres cela devient rapidement source de difficulté. C’est avant tout à ces derniers que je m’adresse.

Quand la faiblesse devient un tabou

La première des difficultés consiste à vouloir masquer toute forme de faiblesse. Le dirigeant possède en lui la conviction qu’il doit :

  • Etre fort, voire invincible, et dépourvu de sentiments ou d’émotions
  • Pouvoir gérer toutes les difficultés de son équipe
  • Compter avant tout sur lui seul

Quand la solitude s’installe

Comment, avec de telles convictions, ne pas prendre le risque de se sentir isolé ? Certains finissent par avoir l’impression que cela fait partie de leur fonction. Quel étrange paradoxe si on l’aligne à la définition de l’entreprise : « une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients avec un objectif de rentabilité » ! (source Wikipedia)

Lutter contre les croyances limitantes

Lorsque nous parlons de croyances, nous évoquons toutes ces pensées, ces convictions qui nous guident dans nos actes, nos paroles et nos choix. Cependant, lorsque celles-ci constituent, plus ou moins consciemment, des freins, nous parlons alors de « croyances limitantes ».

Changer sa vision des choses

Nous souhaiterions inviter toutes celles et ceux qui se sentent stressés, débordés, dans leur fonction de cadre, à changer leur vision des choses. Car, pour être un bon leader, au-delà des compétences professionnelles spécifiques, il est aussi essentiel :

  • D’être à l’écoute des sentiments et des émotions
  • De redonner à chacun ses propres responsabilités
  • De se faire confiance et de faire confiance aux autres