Archive pour souffrance

Culpabilité, quand tu nous tiens !

Posted in Coaching, Comportement, Couple, Management with tags , , , , , , on 16 juin 2015 by Stephanie Graf, Licoach

La culpabilité est une expérience émotionnelle universelle, désagréable, qui peut entraîner des sensations de tension, de tristesse, d’agitation ou de stress. Mais elle est aussi signe de bonne santé mentale, car elle permet de nous remettre en question et d’évoluer. Expérience souvent douloureuse et néanmoins constructive, elle favorise l’empathie, la conscience de soi et des autres et permet de distinguer le bien du mal.

Néanmoins, il convient de se pencher sur ce sentiment de manière plus approfondie pour pouvoir le dépasser. Premièrement, votre culpabilité est-elle justifiée, portez-vous vraiment l’entière responsabilité de la situation déplaisante ?

La saine culpabilité
Lorsqu’elle est saine, la culpabilité est liée à la conscience d’avoir mal agi ou fait de mauvais choix. Lorsqu’elle est malsaine, elle revêt souvent une origine lointaine, issue d’expériences passées, qui incite à l’individu à assumer des responsabilités, qui ne sont pas les siennes, souvent exagérées. Elle devient la porte ouverte aux manipulateurs.

La culpabilité malsaine
A un moment de son existence, l’individu, souvent au cours de l’enfance, a été programmé pour assumer des difficultés qui n’étaient pas les siennes. Tant qu’il n’en prend pas conscience, par le biais d’un travail de développement personnel, il sera susceptible de continuer de se laisser entraîner dans des situations analogues, réaliser des choix qui ne sont pas les siens. Travailler sur l’origine du « mal », en comprendre les mécanismes inconscients, permet de changer sa vision de choses et parfois même sa vie.

Un exemple
Lorsqu’elle était enfant, la mère d’Anne avait une humer très variable, passant en permanence de l’euphorie à la déprime. Le père étant souvent absent pour des raisons professionnelles, Anne, en tant que petite fille se sentait coupable/responsable des phases de dépression de sa mère. Ainsi, plus tard, elle n’a connu que des relations dans lesquelles elle s’essoufflait à assumer les difficultés de ses conjoints successifs, dans l’objectif qu’elle n’ait pas à les voir un jour déprimer.

Une astuce
Dans la culture polynésienne, il existe une stratégie, dite d’auto-guérison, destinée à gérer le sentiment de culpabilité, qui s’appelle le « Ho Oponopono ». Dans les moments de doute, elle consiste à se dire à soi même les 4 éléments suivants, et les répéter autant de fois que nécessaire. Si l’on prend l’exemple d’Anne, voici comme cela fonctionne :
1. Je suis désolée
2. Pardonne moi
3. Merci
4. Je t’aime

Il s’agit d’une stratégie simple, mais qui peut s’avérer néanmoins extrêmement étonnante par son efficacité. Le mot « désolé » sert à reconnaître que je suis seul responsable de mon sentiment et que je suis attristé de porter ce mauvais sentiment en moi. Le mot « pardon » permet de se pardonner à soi-même d’avoir des sentiments ou des pensées de culpabilité. Le mot « merci » sert à remercier la vie de me permettre de prendre conscience qu’il y a moyen de corriger ce sentiment de souffrance. Le mot « amour » favorise la construction de l’estime de soir, par l’abandon du sentiment de culpabilité.

En conclusion
Selon Lacan, la seule chose dont nous devrions être coupables est de ne pas assumer nos aspirations profondes, nos besoins et nos désirs. Il convient d’être moins lâche vis-à-vis de soi-même. Naturellement, cela ne signifie pas de tout se permettre, en dépit de la sécurité et des lois. Bien au contraire, cela consiste à comprendre nos aspirations profondes et agir dans leur respect, au niveau du corps, du cœur et de la tête. Par exemple, exercer le métier qui nous plaît, se vêtir comme on le souhaite, choisir ses amis et ses loisirs, disposer de notre temps comme on le veut, au-delà des critiques de l’entourage. Vous l’aurez certainement compris, pour sortir de la culpabilité, il est indispensable de développer la connaissance de soi, accepter et lâcher-prise sur nos erreurs passées.

Envie d’en savoir davantage, de vous débarrasser de votre culpabilité? N’hésitez pas à me contacter!

Être plutôt que paraître

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , , , on 17 juin 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Selon les Principes du tao, si vous désirez vivre pleinement, en accord avec votre essence et en harmonies avec celles de l’univers, il convient de respecter, aussi souvent que possible, les 8 stratégies suivantes :

1. L’alignement corporel : La colonne vertébrale doit toujours être droite
S’observer à tous moments et dans toutes situations, quel impact sur ma posture ?
« L’alignement de la colonne vertébrale change l’état d’esprit »
Exercice : se balancer d’avant en arrière, les yeux fixés sur un point au sol, pour trouver l’axe d’alignement de la sérénité (axe de connexion)

2. Le non-agir ou l’agir dans le non agir, passer à l’action juste
Dépasser les freins de l’intuitif : culture, éducation, croyance et s’en détacher
« Ce qu’il y a de grave dans la vie dépend toujours du regard et de l’importance qu’on y porte »
Exercice : prendre conscience de l’utilité des difficultés dans l’existence, en termes de croissance et éviter d’agir dans l’émotionnel… l’humour permet de relativiser y compris soi-même

3. L’équilibre dans tous les domaines de la vie et la stabilité par le mouvement
Rétablir l’équilibre dans la répartition attribuée à tous les domaines (social, privé, familial, etc.).
« La stabilité dans la vitesse est une illusion, observer la stratégie du chat entre grâce et lenteur »
Exercice : effectuer un parcours lentement les yeux ouverts et le refaire les yeux fermés

4. La respiration comme tentative de gestion efficace
L’action de respiration abdominale masse les 5 organes essentiels (cœur, foie. rate, poumons, reins)
« En se calant sur la respiration de l’autre, on peut l’amener à se calmer en diminuant notre propre flux »
Exercice : respirer au moins deux fois par jour, consciemment jamais à fond mais en profondeur et lentement (sauf en cas de besoin d’évacuation

5. Prendre le temps et accepter la lenteur du changement
Celui qui change trop rapidement affiche une tentative de manipulation qui ne durera pas.
« Savoir que certaines expériences ou personnages reviennent régulièrement et l’accepter. Comprendre que l’on apprend rarement suffisamment avec un seul cycle. Leur répétition permet de :
• Montrer le problème
• Comprendre qu’il faut changer quelque chose
• Apprendre d’une solution imparfaite
• Parvenir à résoudre le problème pour que la vie puisse me tester »
Exercice : Si un problème resurgit, ce n’est pas parce que je n’ai pas progressé, mais parce que je peux encore en tirer d’autres apprentissages

6. Connexion corps/esprit : la volonté qui décide n’est pas le cerveau
L’intention est profonde, elle provient du corps, de l’énergie et de la foi (confiance).
« En travaillant l’énergie universelle au travers de soi, c’est elle qui se met en place et tout devient alors possible. La force induit ensuite une action immédiate et spontanée, le geste est parfait sans réflexion »
Exercice : en étant parfaitement aligné, mes possibilités sont décuplées, je ne dis plus jamais « j’essaye », mais « je fais, je suis, je veux »

7. L’avantage du mouvement à tous les niveaux
Si je veux me préserver au niveau physique et psychologique, je dois être en mouvement. Cela implique les dépenses physiques de toutes sortes, mais sans extrême, ainsi que les dons à autrui, sans culpabilité

Exercice : trouver moyen de se nourrir de tout ce qui est, ce qui se produit

8. Changer en acceptant de ne pas céder aux exigences de son propre ego, en dépassant la douleur
Evoluer est douloureux, refuser d’évoluer l’est encore davantage.
Exercice : à chaque moment délicat, s’interroger sur ce que nous sommes en train d’apprendre

 

Il n’existe pas de solution

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , , on 12 Mai 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Cette phrase, qui peut sembler pessimiste à priori, mérite que je m’explique. Après des années d’accompagnement de personnes en difficultés, j’ai toujours pensé que chaque situation était unique. C’est à la fois vrai et faux, car tous ont au moins un point commun : ils sont convaincu d’avoir un problème. Aujourd’hui, je pense que c’est cette qui conviction, davantage que leur situation, qui rend leur existence difficile. En effet, armé de cette certitude, l’être humain s’épuise à trouver « la bonne solution », une sorte de recette miracle, comme bon nombre de publicitaire tentent de nous vendre. Il peut s’agir d’un produit ou d’une technique, peut importe. Un élément qui nous offre de tout régler, souvent sans le moindre effort. Si cela existait, on le saurait…

Il n’existe pas de problème
Dans le langage courant, un problème est une situation dans laquelle nous sommes confrontés à des obstacles qui nous empêchent de progresser : il y a une opposition entre ce que l’on vit et ce que l’on aimerait vivre. En ce sens, ce qui est un problème à mes yeux ne l’est pas forcément au regard des autres et inversement : ce qui est un problème pour untel ne l’est pas forcément pour moi.
Si l’on part du principe que les problèmes n’existent pas réellement, que nous les créons individuellement, qu’ils sont internes à chacun de nous, ce que nous appelons solution ne peut, dès lors, qu’être à l’intérieur de soi également. Croire que la clé se trouve en dehors de soi revient à faire fausse route.

Changer de vision
Et si je considérais ce que je nomme aujourd’hui « mon problème », comme un message, provenant de mon être, qui m’indique que je devrais changer de cap ? Si je prenais le temps de réfléchir à ce qui m’arrive, plutôt que de chercher comment m’en débarrasser ?

Guérison intuitive
Je suis convaincue que chacun se confronte exclusivement à des difficultés qu’il a la capacité de surmonter. En prenant véritablement en considération la réalité de la situation difficile, sous tous ses angles, avec honnêteté et sans jugements, il devient alors possible de laisser émerger les réponses qui vous permettront de vous sentir à nouveau serein. La stratégie de la guérison intuitive vise à nous reconnecter avec l’être que nous sommes vraiment et entendre son message.

  • Que dois-je apprendre de cette situation ?
  • Que veut-elle m’apprendre, me dire ?
  • Que me propose-t-elle de faire évoluer en moi ?
  • A quelle limite ou peur veut-elle me confronter ?
  • Que puis-je faire pour les dépasser ?

L’objectif est de diriger toute son attention et son énergie vers d’anciennes peurs ou émotions douloureuses, appartenant au passé, afin que nous puissions nous en libérer, en pleine conscience, apprendre à s’ouvrir à la vie et lui faire confiance.

Car nous sommes tous capables d’accéder à notre intuition, d’utiliser un potentiel que nous possédons, mais dont nous ignorons l’existence, susceptible de nous guérir et de nous réaliser.

Cet article vous a interpellé ?
N’hésitez pas à commenter ou à prendre contact : info@licoach.com

Ces limitations qui créent des souffrances inutiles

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Couple, Management with tags , , , , , , , , , , , , , , on 7 Mai 2014 by Stephanie Graf, Licoach

De nombreuses disciplines/philosophies tentent de mettre à jour l’importance de nos convictions personnelles et l’impact que celles-ci ont sur notre façon de percevoir le monde et d’interagir avec celui-ci.

Comme je l’ai déjà abordé dans différents articles de mon blog, il n’est pas toujours simple de faire la différence entre « mes véritables convictions » et « les croyances qui m’ont été inculquées au cours de mes expériences de vie ». De même qu’il n’est pas forcément facile de distinguer les éléments qui appartiennent à la réalité objective, de ceux qui sont que le fruit de notre interprétation subjective.

Pour aborder la thématique sous un autre angle de vision, j’ai trouvé intéressant de parler ici des 5 Accords toltèques, telles que vous pourrez les trouver détaillés dans les ouvrages mentionnés en fin de post. Selon ce concept, il est existe 5 règles très puissantes. Si nous parvenons à les appliquer, nous serions capables de nous défaire de tous les autres accords, plus au moins inconscients, qui nous vident de notre énergie et que ne sont, en fin de compte, que gouvernés par notre peur. Voici ces règles :

1. Que votre parole soit impeccable
Le pouvoir de la parole sur le développement psycho-affectif de l’individu peut être très puissant. Les mots peuvent être des armes destructives ou constructives, autant pour soi-même que pour les autres.
Cette règle nous propose d’être vigilants à notre discours et aux mots que nous employons, que cela soit au niveau de ce que nous nous disons à nous-mêmes autant que les propos que nous employons avec les autres. Par ailleurs, il convient également de modérer notre discours, en évitant de parler trop ou trop vite. En d’autres termes, cet accord nous suggère de parler peu, mais vrai, en valorisant autant ses propres qualités que celles des autres.

2. Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle
Nous ne sommes pas responsables des choix de comportement des autres. Quoi qu’ils disent ou fassent, c’est leur choix et non le vôtre. Il est erroné de penser que tout ce qui se produit autour de nous est le fruit de notre attitude.
Cette règle propose d’éviter de prendre pour soi des éléments qui appartiennent aux autres, afin de se protéger d’émotions négatives, telles que la peur, la colère ou la tristesse, susceptibles de déclencher des réactions de type attaque/défense. Elle conseille de cultiver le stoïcisme et la prise de distance émotionnelle. En d’autres termes, cet accord nous suggère de laisser à chacun la responsabilité de ses actes et paroles, de ne pas s’en mêler, afin d’éviter d’envenimer une situation.

3. Ne faites pas de supposition
Dans de nombreuses situations, l’être humain à tendance à élaborer ses propres hypothèses et se convaincre qu’il s’agit de vérités absolues. Le risque d’une interprétation hâtive et hasardeuse, puisqu’elle n’a pas été vérifiée, alimente notre propre peur et peut favoriser la survenue de conflits.
Cette règle nous suggère de prendre conscience du fait que nos hypothèses ne sont que des créations de notre pensée personnelle et peuvent être souvent source d’angoisse, de stress et de mal-être. En d’autres termes, cet accord nous propose d’avoir le courage de poser des questions, de vérifier nos hypothèses auprès de la personne concernée. Il convient d’apprendre à mettre les choses à plat, tout en exprimant ses doutes et ses désirs personnels.

4. Faites toujours de votre mieux
Notre potentiel individuel est fluctuant, non seulement au cours de notre vie, mais également durant une simple journée. De ce fait, personne ne peut avoir en permanence le même rendement, que ce soit en termes de qualité, comme en termes de quantité. Se fixer des exigences ou se laisser fixer des jugements par les autres, à ce niveau là et sans tenir compte de ses propres possibilités, n’amène rien de constructif. En effet, en faire trop amène l’épuisement et pas assez la culpabilité ou le regret.
Cette règle, qui découle des trois premières, nous propose de comprendre que ce qui est juste pour soi ne dépend d’aucune norme et courir après la perfection est un piège. Il convient de faire la différence entre « ce que je devrais faire » et « ce que je peux faire ».

5. Soyez sceptique, mais apprenez à écouter
Nous nous laissons souvent guider par des convictions, sans prendre le temps de nous interroger sur l’auteur de ces vérités. Il s’agit d’écouter vraiment nos croyances et de les observer avec un regard sceptique. Ce qui est juste pour soi ne l’est pas forcément pour un autre. Cependant, il peut arriver que tous deux aient raison. De la même manière que ce qui a été bon pour moi, à un autre moment de mon existence, ne l’est plus forcément aujourd’hui.
Cette règle propose d’utiliser la force du doute. Qu’est-ce qui va m’arriver si, subitement, je pensais quelque chose différemment, voire à l’inverse de tout ce que j’ai toujours cru jusqu’à aujourd’hui ? Est-ce que je vis ma vie comme une victime, comme un coupable ou comme un combattant ? Et si j’essayais de sortir de ces trois attitudes, en me permettant d’être un sage, neutre et conscient de sa force ?

Pour ceux qui veulent aller plus loin
Je vous recommande de lire ces ouvrages :
« Les quatre accords toltèques », par Don Miguel Ruiz, paru aux éditions Jouvence
« Le cinquième accord toltèque », par Don Michel Ruiz et Don José Ruiz, paru aux éditions Guy Trédaniel

Râleurs, grincheux, pessimistes et autres éternels insatisfaits

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Couple, Management with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 27 avril 2014 by Stephanie Graf, Licoach

Connaissez-vous un ou des êtres qui ressemblent à cette description ? Vous mettez pourtant tout en œuvre pour désamorcer leurs plaintes, voire leurs accès de colère ? Parfois, vous anticipez même la survenue des critiques en tentant d’agir de manière à ce qu’elle ne surgisse pas ? Et malgré tout, après avoir essayé de multiples stratégies, vous n’obtenez pas des résultats satisfaisants et finissez par vous sentir démuni ?

Cet article pourra peut-être vous apporter quelques pistes de gestion de la situation et des indices de compréhension.

Comment cela fonctionne
Face à ce type de comportements, on est tenté de se sentir responsables des débordements d’humeur de l’autre. De ce fait, il nous paraît parfois naturel d’essayer de s’impliquer dans sa crise. Ainsi, par exemple, on tente de rassurer, de s’inquiéter, de comprendre, de trouver des solutions voire même, lorsque l’accusation est dirigée contre soi, de s’excuser ou de se justifier. Malheureusement, bien souvent cela n’arrange rien et peut même envenimer la situation.

Comme face à tous types de comportements, il convient de savoir que son auteur y trouve un bénéfice pour lui-même. Les cabinets de consultation de thérapeutes d’horizons divers sont remplis de ce genre de clientèle. Ceux-ci arrivent avec des plaintes diverses au sujet d’éléments extérieurs à eux-mêmes. La liste des « coupables » qu’ils désignent est vaste. Ainsi, ils peuvent accuser leurs proches, leurs amis, mais aussi leurs patrons, leurs collègues ou encore un événement à priori anodin, comme la météo, un appareil qui dysfonctionne, la conduite d’un autre automobiliste, un feu rouge etc. Tout peut être prétexte à les justifier. Cependant, ils ne sont pas motivés à mettre des éléments en œuvre pour que cela change.

A quoi cela sert-il ?
Vu de l’extérieur, on peut se demander quel est l’apport bénéfique pour l’individu qui opte pour ce genre d’attitude ? Avant toute chose, il faut savoir que, comme dans tous les débordements, on peut trouver deux éléments : l’émotion et la demande. Ni l’un, ni l’autre ne sont toutefois clairement exprimés, dans le sens où ils pourraient être compris par celui qui se trouve en face. Dans ce genre de situation, on relève fréquemment deux réponses : l’émotionnel indique la peur et la demande est de l’ordre du besoin de ressentir une forme de valorisation.

Comment gérer la situation
Vous l’aurez certainement compris, ce qu’ils vous demandent est simplement d’être écoutés, sans interruption et n’attendent aucun conseil, ni avis, de votre part. Vous pouvez e vérifier en les laissant parler, vous verrez que dans leurs discours, ils vous posent clairement des questions, mais enchaînent sans vous donner l’occasion d’y répondre. Si vous essayer malgré tout d’intervenir pour le faire, cela risque d’augmenter leur tension. Ils imagineront qu’en les coupant dans leurs débats vous ne respectez pas leur demande. Il en va de même pour les tentatives d’échange intellectuels, tels que conseil, avis, question pour mieux comprendre, etc, cela les ramènerait à devoir se confronter à leur peur, par la réflexion. C’est cela la clé de gestion des râleurs, grincheux, pessimistes et autres éternels insatisfaits.