Archive pour octobre, 2013

S’accrocher ou lâcher ?

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , on 29 octobre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Certains ont l’habitude de conserver des objets inutiles. D’autres entretiennent des ressentiments, des colères, des peurs, des doutes. Pourtant, les deux attitudes se ressemblent. Il y a certes la peur d’un manque potentiel, souvent hypothétique, mais toujours en lien avec une forme de confrontation au vide.

Selon Joseph Newton, in « The Principle of Emptiness », il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide, afin de permettre aux nouvelles possibilités de surgir dans notre vie. S’accrocher, conserver, entasser des objets, des pensées et des attitudes inutiles consiste à aller à l’encontre de la prospérité.

La force du vide
Le vide peut paraître effrayant lorsqu’on l’associe à la perte. Mais, si on l’observe d’une autre manière, comme un contenant prêt à accueillir tout ce que l’on souhaite, il prend alors une toute autre signification. Tant que vous conservez matériellement et émotionnellement des éléments inutiles, vous n’aurez pas de place pour de nouveaux éléments.

Changement d’attitude
Les biens matériels inutiles doivent changer de propriétaire. Ainsi, ils pourraient être attribués à ceux qui en ont l’utilité. Les sentiments qui sont ancrés dans un passé, où ils avaient été pertinents, deviennent aujourd’hui des éléments qui parasitent votre bonheur au quotidien.

Ce ne sont ni les objets, ni les sentiments inutiles qui nous font stagner, mais plutôt cette attitude à vouloir tout conserver. Tout au long de l’existence, l’individu qui veut se développer doit faire des choix. Cela consiste à privilégier certaines choses, tout en en abandonnant d’autres.

Prendre le risque
Oser lâcher prise implique de renoncer au contrôle absolu et à la peur du manque. Il s’agit d’un acte de confiance en soi et en l’existence. Ceci signifie également de respecter ses propres limites et ses valeurs. L’être humain a en lui le potentiel d’effectuer de grandes choses et ne rencontre, sur son chemin, que des difficultés qu’il aura la force de surmonter.

Stratégie
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Vivre en accord avec ses choix de vie

Posted in Coaching, Comportement with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 21 octobre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Parfois, on ne sait que choisir pour réaliser LE bon choix. Parfois, on est convaincu d’avoir bien choisi et pourtant quelque chose nous permet de penser que l’on a fait fausse route.

Savez-vous que la majorité de nos choix ne nous appartiennent en réalité que très partiellement ? Selon Bruce Lipton, biologiste, le 95% de notre vie est composé d’habitudes. En ce sens, nous ne créerions que 5% de notre existence.

Ces automatismes, majoritairement inconscients, sont à l’origine de nombreuses difficultés. En Programmation Neuro Linguistique (PNL), on les nomme « Croyances limitantes ».

Définition
Toutes ces petites convictions qui parasitent la pensée individuelle favorisent les mécanismes dits d’auto-sabotage. Parmi celles-ci, on peut citer : « je ne suis pas capable de… », « je ne mérite pas… », « il faut que je sois ou ne sois pas… », « je dois (ou ne dois pas)… ». Toutes ces certitudes sont généralement concentrées autour de 3 thèmes, qui sont le manque d’espoir/foi, l’impuissance ou la dévalorisation de soi ou des autres ou de la vie en général. De ce fait, elles gâchent notre potentiel de réussite.

Origine
L’événement à l’origine d’une croyance limitante appartient au passé : Au moment de sa survenue, elle a été utile et nécessaire à gérer une situation précise. Il peut même s’agir d’un élément qui pourrait paraître anodin, aux yeux d’une tierce personne. Cependant, pour celui qui l’a vécue, l’expérience a été marquante.

A l’origine, l’enfant qui naît est libre. Il possède détermination, spontanéité, créativité et confiance. Très vite, au cours de son existence, il subira les influences de sa famille, de l’école, des amis, des collègues et de la société en général. Certaines de ces influences vont programmer les mécanismes qui seront pour 95% responsables de nos choix. Ces attitudes sont enregistrées dans le subconscient. Toutes les croyances ne sont pas limitantes, elles le deviennent seulement lorsqu’un jour elles en commencent à parasiter l’existence.

Action
Les croyances qui ont le plus d’impact sur nous sont celles qui sont le moins conscientes. Néanmoins, toute croyance peut être revue et transformée. Pour en changer, il est nécessaire d’effectuer un travail en vue de les rendre conscientes et d’observer l’impact qu’elles ont sur notre existence.

Changer de comportement ne suffit pas toujours à modifier ses croyances fondamentales. Il est plus constructif d’en prendre conscience dans un premier temps, afin que le changement de comportement surgisse par lui-même. L’objectif de ce travail favorise le développement personnel, dans le but de devenir davantage l’acteur principal de son existence.

Vous désirez un complément d’information à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter : info@licoach.com

Résoudre un problème : stratégie en 6 étapes

Posted in Coaching, Comportement, Management with tags , , , , , , , , , , , on 1 octobre 2013 by Stephanie Graf, Licoach

Lorsque nous sommes confrontés à un « problème », nous appliquons diverses tentatives pour le gérer. L’une des stratégies employée en coaching consiste à suivre un processus en 6 étapes, dont le but est de trouver la meilleure solution possible pour un problème précis. Nous considérons que, même s’il est tentant de trouver des analogies entre des difficultés, chacune d’entre-elles reste unique. Les détails qui composent le problème, tels que les contextes, les ressources et les limitations, permettent d’affirmer qu’aucune situation n’est complètement similaire. Ce sont donc les réalités personnelles qui font toute la différence. Ainsi, dans une situation paraissant quasi équivalente, deux individus différents n’auront pas recours à une solution identique, pour résoudre leur problème. Voici un résumé de la stratégie en 6 étapes :

Etape 1 : Observation
Il s’agit de définir clairement le problème en s’interrogeant sur le contexte de la situation : Qu’est-ce qui se passe ? Qui est impliqué et dans quelle mesure ? Depuis quand ? Comment ? Quels sont les obstacles ? Quelles sont les conséquences ? Existe-t-il des tentatives de résolution qui n’ont pas fonctionné et, si oui, pour quelles raisons ?… etc.

Etape 2 : Brainstorming
Passez en revue toutes les possibilités, même les plus inventives, sans se soucier de leur réalisme. Cela favorise la créativité par des associations d’idées inconscientes et permet de faire émerger des solutions inédites, auxquelles vous n’auriez pas forcément pensé avant. Rédigez une liste écrite du résultat de votre brainstorming.

Etape 3 : Tri
En vous appuyant sur la liste que vous avez réalisée à l’étape 2, prenez chaque possibilité en considération, l’une après l’autre. Interrogez-vous sur ce que vous pouvez retenir, modifier ou abandonner dans chaque énoncé, afin qu’au terme de l’exercice il ne vous reste plus qu’une solution, celle qui devrait être le meilleure pour vous.

Etape 4 : Objectif
Cela consiste à préciser de manière détaillée ce que vous souhaitez atteindre comme but. Pour que votre cible soit pertinente, elle doit répondre à un certains nombre de critères, que l’on regroupe sous l’acronyme SMARTE.

  • S comme Spécifique : l’objectif doit être énoncé sous la forme d’une phrase simple, claire, sans négation (préférez la formulation « je veux », plutôt que « je ne veux plus »)
  • M comme Mesurable : les différentes étapes à accomplir sont énoncées de manière concrète, de sorte qu’en cours d’exécution il est possible de mesurer que vous vous trouvez sur la bonne route et à quelle distance du solutionnement
  • A comme Acceptable : il est indispensable que vous adhériez à votre objectif, qu’il est vraiment celui que vous souhaitez atteindre
  • R comme Réaliste : dans le sens où il ne peut y avoir de motivation réelle si vous êtes convaincu de ne jamais y arriver, parce que votre objectif est trop ambitieux ou irréalisable
  • T comme Temporel : les étapes doivent être énoncées avec des délais aussi précis que possible, en terme de jours, de dates, etc.
  • E comme Ecologique : il ne faut pas que les actes à accomplir constituent un danger pour vous ou une tierce personne, certains définissent le « E » par Ethique.

Etape 5 : Application
C’est l’étape de la mise en œuvre des étapes de votre objectif SMARTE, tel que vous l’aurez énoncé ci-avant. N’oubliez pas, en cours de réalisation, de prendre régulièrement le temps de constater si vous êtes toujours dans le bon timing et sur la bonne route. Si cela n’est pas le cas, il convient de retourner à l’étape 4, afin de déterminer ce qu’il convient de modifier.

Etape 6 : Vérification
Une fois que vous êtes parvenu au terme de toues les étapes que vous aviez planifiées, il est nécessaire de constater si la solution que vous avez choisie à permis de résoudre votre difficulté. Si cela n’est que partiellement vrai, il convient de retourner à une étape antérieure, en principe la 3ème ou la 4ème.

Conclusion
Cette stratégie, dite en 6 étapes, nécessite du temps et de l’énergie. Elle est particulièrement utile lorsque l’on est confronté à un problème qui a trop duré ou dont les conséquences sont particulièrement délicates.
Dans un certains nombres de cas, l’accompagnement d’un consultant spécialisé dans ce type d’approche peut s’avérer fortement utile, parce que celui-ci offre un regard neutre et bienveillant. En effet, il possède une bonne distance par rapport au problème, ce qui lui permet de le percevoir sous différents angles et, contrairement à la famille et aux amis, il n’a pas de raison d’y trouver un quelconque intérêt personnel.

Cet article vous a interpelé, vous avez des questions ? N’hésitez pas à me contacter : info@licoach.com