Archive pour novembre, 2010

L’agressivité humaine

Posted in Comportement with tags , , , , , , , , , , on 24 novembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

D’un point de vue étymologique, le mot « agressivité » vient de l’expression latine « ad-gressere », ce qui signifie aller vers et qui est donc synonyme d’entrée en contact. Bien que ce concept soit également applicable aux objets, par exemple « un vent agressif », « une couleur agressive », nous allons ici nous intéresser aux comportements humains.

Paradoxe
Tout être humain a déjà été confronté à l’agressivité ou à des conflits durant son existence. Majoritairement, chacun de nous souhaite la disparition de la souffrance, des guerres… Paradoxalement, nous voulons tous la « sérénité » et pourtant nous pratiquons tous régulièrement des actes de « conflit », comme si au plus profond de chacun cohabitaient un ange et un démon.

L’agressivité est à la fois perçue comme une qualité, mais bien plus souvent comme un défaut. Pourtant, elle est essentielle pour se protéger, pour agir parfois avec adéquation. Néanmoins, quand elle devient incontrôlable, excessive, elle peut devenir nuisible.

Bons et mauvais côté de l’agressivité
L’agressivité constructive peut se percevoir dans les actes chirurgicaux, les sports, les jeux et les loisirs, la chasse, la pêche, la compétition amoureuse, les débats d’idées sociales, politiques, les revendications de groupes légaux, les protestations face à l’injustice.
L’agressivité destructive peut s’observer dans la violence entre sexes, entre conjoints, la rébellion contre l’autorité en général ou parentale parfois, l’utilisation de la force sur des plus faibles, le racisme, la xénophobie, l’anarchie, l’appropriation illégale de biens ou services.

Une question de vision personnelle
Il peut y avoir de l’agressivité de la part de celui qui s’exprime, mais il peut aussi y avoir de l’agressivité dans la manière avec laquelle l’autre va réagir. La perception de l’agressivité est bien entendue subjective, dans le sens où elle dépend de l’œil de l’observateur.

Quoi qu’il en soit la notion d’agressivité est plus souvent perçue comme négative par celui qui la subit, que par celui qui l’exerce. Par exemple, dans un élan éducatif, lorsque nous posons une limite à un enfant pour le protéger, il ressentira une frustration et une agression.

Cependant, de manière générale, l’agressivité est acceptable si elle est limitée dans le temps, qu’elle ne vise pas à détruire physiquement ou émotionnellement une tierce personne. Car, dans le cas contraire, il est utile de s’interroger sur les actes à poser pour se protéger.

Les compétences humaines

Posted in Coaching with tags , , , , , , , , , , on 12 novembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

En coaching, nous répertorions les compétences humaines en 5 groupes. Chaque être humain devrait développer des compétences dans chacun de ces groupes. A certains moments de la vie, lorsque nous nous trouvons confrontés à des difficultés, il est parfois nécessaire de développer davantage de capacités dans un ou plusieurs de ces groupes. Ce développement est éminemment personnel.

1. Les compétences instrumentales
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour évoluer le monde physique, c’est-à-dire celles qui impliquent le côté manuel et pratique.

2. Les compétences interpersonnelles
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour communiquer avec les autres, se créer un cercle d’amitié, des réseaux et y interagir de manière constructive.

3. Les compétences affectives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour ressentir ses émotions, les gérer et prendre en considération celles d’une ou plusieurs autres personnes.

4. Les compétences imaginatives
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour établir des synthèses, mais aussi faire preuve d’originalité et de créativité.

5. Les compétences systémiques
Elles regroupent toutes les capacités utilisées pour comprendre que chacun possède sa propre vision de la réalité, ainsi que chacun interagit avec les autres et les différents environnements dans lesquels il évolue.

Processus
Lorsque cela paraît judicieux dans le cadre d’un accompagnement, le coach guide son client vers une réflexion évolutive, dans l’objectif que celui-ci puisse déterminer la ou les compétences qu’il souhaite développer (objectif de l’objectif), mais aussi établir un plan d’action (processus), tout en déterminant l’ordre des étapes (moyens) nécessaires pour y parvenir.

Manque de motivation?

Posted in Coaching with tags , , , , , , , , , , , on 2 novembre 2010 by Stephanie Graf, Licoach

Etymologiquement, on nomme motivation le processus qui règle son engagement dans une activité précise en vue d’atteindre un but spécifique. Autrement dit, une personne motivée déclenche une certaine forme d’énergie pour effectuer une activité précise. En ce sens, l’être humain ne peut être motivé que s’il adhère, d’une manière ou une autre, aux résultantes de ses actes. On parle alors volontiers à ce moment là d’enthousiasme, d’assiduité ou de persévérance.

Limites humaines
Contrairement à ce que l’on croit parfois, la motivation n’est pas en lien avec une réserve d’énergie. Puisque l’énergie se créée en fonction du degré de motivation de l’individu.

Néanmoins, l’être humain étant confronté à ses propres limites, pour des raisons aussi simples que la satisfaction prioritaire des besoins de survie (manger, boire, dormir), son capital d’énergie n’est pas infini. Par ailleurs, comme il n’est pas linéaire, sa courbe d’énergie connaîtra des fluctuations tout au long de son existence.

En ce sens, il revient à chacun de choisir dans quelles activités il souhaite dépenser son « stock » d’énergie.

Se motiver soi-même
Si mes besoins primaires son satisfaits et que mon manque de motivation reste présent, il convient de s’interroger sur son origine. Car derrière un manque de motivation, des indices de découverte de soi et de développement sont présents. Ces éléments, majoritairement inconscients impliquent un temps de réflexion, dans lequel il peut s’avérer judicieux de recourir à un regard extérieur, afin de découvrir les valeurs et objectifs personnels qui entrent en conflit avec le ou les choix actuels, dans lesquels la démotivation est présente.

Motiver les autres
Forcer quelqu’un à se motiver lui-même est en soi une contradiction. En effet, l’auto-motivation est une donnée éminemment personnelle. Que faire alors pour motiver une tierce personne ou un groupe ?

De manière générale, nous pouvons considérer que les gens ne s’impliquent pas à la hauteur de leur véritable potentiel. En effet, si vous les mettez en situation d’urgence ou de crise, vous serez surpris de comparer la différence du résultat.

Ce qui nous amène à penser que si vous voulez vraiment motiver une tierce personne, il convient de lui donner de bonnes raisons de s’auto-motiver elle-même ! Pour y parvenir, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement des besoins humains et leur hiérarchisation, ainsi que de déterminer les possibilités et limites de l’environnement tout puissant.