Archive pour filtre

Comment entrez-vous en relation ?

Posted in Coaching, Communication, Comportement, Management, Personnalités with tags , , , , , , , , on 13 Mai 2015 by Stephanie Graf, Licoach

Selon Jacques Salomé, il existerait 5 styles de communication, représentant 5 compositions relationnelles différentes. Elles sont notre façon personnelle d’entrer en relation avec les autres. Naturellement, dans la réalité, une personne n’est pas figée dans l’un des styles spécifique, mais peut avoir le sentiment de passer par plusieurs d’entre-eux. Néanmoins, chacun de nous possèderait une dominante, c’est-à-dire un style auquel il s’adonne le plus souvent.

Voici ces styles :

L’éponge
C’est une position d’implication généralisée. Quoi qu’il se passe, l’éponge se sent concernée, partie prenante et a son point de vue pour chaque situation. Que les évènements soient bons ou mauvais, qu’ils soient individuels ou collectifs, la personne les absorbe. Le risque pour l’éponge réside dans le fait de voir la vie sous la forme d’une montagne de problèmes à résoudre.

Le filtre
C’est une position d’implication sélective. Quoi qu’il se passe, le filtre « trie par le manque ». Autrement dit, il recherche ce qu’il y a de mauvais ou de manquant dans toute situation. Pour lui, le bon correspond à la normalité, qu’il n’est pas nécessaire de souligner. Le risque pour le filtre est d’être perçu comme une personne animée par la négativité.

L’entonnoir
C’est une position d’absence d’implication. Il ne se sent pas vraiment concerné par ce qui se produit autour de lui. Il ne tient à retenir ni le bon, ni le mauvais côté des choses. C’est une forme de protection, mais en même temps d’anesthésie. Le risque pour l’entonnoir est de passer sa vie avec un sentiment de vide permanent.

La passoire
C’est une position d’implication sélective. Quoi qu’il se passe il laisse passer le mauvais, sans le retenir, tout en conservant le bon, dans toute situation. Il sait trier, dédramatiser. Il engrange tout le positif de l’existence. Le risque réside dans le fait que cette façon de fonctionner ne peut forcément pas correspondre à tous.

L’alambic
C’est une position rare. Dotée d’une extrême sensibilité, il peut donner l’apparence d’une personne fragile. Il sait transformer en bon ou merveilleux tout ce qu’il vit. Il parvient à retirer l’essentiel dans tout individu ou toute expérience. Le risque réside dans le fait de ne pas forcément être adapté à toutes les formes d’environnements.

Personnellement, je suis convaincue que tous les styles ont leur raison d’être et que chacun peut apporter sa vision aux autres. Encore une fois, c’est la complémentarité des talents qui initie l’efficacité.